Hulk (2003)




Réalisation : Ang Lee
Scénario : James Schamus, Michael France et John Turman
Mettant en vedette : Eric Bana, Jennifer Connelly, Sam Elliott, Nick Nolte et Josh Lucas

Même si ce film ne fait pas partie techniquement partie des préquels des «The Avengers», il ne faut pas passer à côté du géant vert...

David Banner (Nick Nolte, 48Hrs) fait des expériences scientifiques illégales sur lui-même qu’il transmet à son fils Bruce lors de sa naissance. Des années plus tard, ce dernier (Eric Bana, Star Trek) est exposé accidentellement  à des rayons Gamma. L’effet des deux mutations combinées a d’énormes conséquences sur Bruce, conséquences qui seront dans l’intérêt d’un major de l’armée (Josh Lucas, American Psycho) et de son père...


C’est un film qui fait honte au géant vert, littéralement. D’abord ce dernier, bien qu’il soit joli par-moments, m’a plus fait penser à un rejeton né de Shrek et du Géant Vert de conserves de pois disponible ici, au Québec, qu’au monstre de la bande dessinée. Au moins, l’aspect BD est là. Trop même. Ang Lee (Brokeback Mountain), bien qu’il soit un excellent réalisateur, abuse sur cette facette.


Surement inspiré de la série TV 24, il nous met plusieurs prises d’images en même temps, dès qu’il en a la chance. Un hélicoptère se pose, pas grave, nous allons filmer le tout pour que le public sache comment. Deux personnes se parlent, pas grave, nous allons prendre deux prises différentes du plan, et les mettre côte à côte pour le plaisir. C’est sans parler du fait que Hulk est gentil... Il n’expose pas les hélicoptères, il n’utilise pas sa rage pour stopper un tank (il préfère plier le canon  pour feindre un moment comique), il ne tue, de mémoire, personne, en excluant trois chiens mutants...


De plus, les scénaristes (ou le réalisateur), n’ayant pas une connaissance suffisante de l’œuvre originale, ont le culot de nous faire une parodie de l’Homme Absorbant (Qui est plus l’ennemi de Thor que de Hulk dans la BD...) et de nous faire un «remake» des origines de Banner/Hulk, où ce dernier ne travaille pas pour l’armée et ne sauve pas l’adolescent Rick Jones (bien que c’est compensé par un autre type, inconnu au bataillon). Malgré tout, la seconde moitié du long-métrage est agréable, car c’est à ce moment que Lee semble avoir trouvé le rythme de croisière de son long-métrage avec une dose correcte d’Hulk, de mélodrame, d’humour, d’action et de suspense.


Enfin, jusqu’au final, qui nous transporte dans une sorte de pièce de théâtre entre les Banner, plus proche du drame shakespearien, que d’un film de super-héros, suivi d’un combat final que je n’ose même pas commenter. Au moins la dernière scène du long-métrage, nous offre un clin-d’oeil pleinement assumé sur la série TV Hulk des années 80, qui fait dire alléluia, c’est fini...

Verdict : Un essai louable et inspiré par-moments, qui échoue à la tache...

Note : 3.5 / 10


Oeuvres reliées :



The Incredible Hulk (2008)

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