White Noise (2005)



Réalisation : Geoffrey Sax
Scénario : Niall Johnson
Mettant en vedette : Michael Keaton, Deborah Kara Unger, Ian McNeice et Chandra West

Maintenant que Michael Keaton n’est plus occupé à combattre le mal dans un costume de chauve-souris, il tente de communiquer avec les morts. Malheureusement pour lui, sa reconversion ne se passe pas très bien…




Jonathan Rivers (Michael Keaton, Batman) vivait le parfait bonheur jusqu’à la mort de sa femme dans un accident. Alors, qu’il sombre dans une profonde dépression, un homme, pouvant communiquer avec l’au-delà grâce à des appareils électroniques, lui offre ses services afin de revoir à nouveau sa femme. Lorsque ce dernier meurt, Rivers décide alors de continuer son œuvre afin de revoir sa bien-aimée.


Surfant sur la vague des chasseurs de fantômes et de rencontres paranormales, White Noise tente de nous offrir un divertissement de qualité, malgré ses nombreux défauts. Tandis que la première moitié du film est de qualité, utilisant à profit l’aspect réaliste du scénario, la seconde tourne à l’échec total. Le long-métrage se transforme en une sorte de slasher surnaturel de bas de gamme, où l’on efface certains personnages et lieux (Comme le fils de Rivers.)


Comme si ce n’était pas assez, la réalisation est à chier, littéralement. Premièrement, le réalisateur ne sait pas du tout comment faire des transitions entre deux scènes, alors il nous fout des esprits pendant deux ou trois secondes, même si ce n’est aucunement en lien avec les deux scènes.  Deuxièmement, il ose nous foutre des plans de caméra plus que douteux, le plus flagrant étant lorsque Rivers conduit sa voiture. À ce moment, on frôle le téléfilm bas de gamme en termes de réalisation.  (ATTENTION : Ceci est un léger spolier sur la finale du film, si vous ne voulez pas le savoir, poursuivez votre lecture. Sinon, mettez le texte suivant en surbrillance!!!) Et troisièmement, le réalisateur ne semble pas connaitre réellement son sujet et par le fait même, de nous le montrer convenablement, si bien que cela est parfois gênant. Ce qui m’a le plus marqué sur ce point, est lorsque le personnage principal se faire attaquer par des esprits. Cela a été le moment le plus comique du film, non pas que c’est drôle, c’est juste que Rivers semble faire du breakdance au lieu de se faire « tabasser » par des esprits de l’au-delà…


Une chance pour nous, le casting est compétent. Keaton, qui est de plus en plus absent du grand écran, nous montre à quel point il nous manque en délivrant une remarquable performance. Pour le reste des acteurs, il faut dénoter que Deborah Kara Unger se débrouille relativement bien en tant que « sidekick » à Michael Keaton. En somme, sans Michael Keaton, ce film n’aurait pas volé très loin…

Verdict : Grâce à Michael Keaton et à une première moitié relativement efficace, le film est sauvé d’un naufrage flagrant.

Note : 2.75 / 5

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