S.W.A.T.: Firefight (2011)



Réalisation : Benny Boom
Scénario : Reed Steiney
Mettant en vedette : Gabriel Macht, Robert Patrick et Carly Pope

Hé Julio, j’ai encore eu une idée : faisons une suite à un film ayant un certain succès avec aucun des acteurs et des personnages du premier film et en plus avec un budget presque dix fois inférieur! Ça existe déjà, oh… Voici : S.W.A.T. : Firefight



Le lieutenant Paul Cutler (Gabriel Macht, The Spirit) est le leader de l’équipe SWAT la plus efficace de Los Angeles. On lui demande d’entrainer l’équipe SWAT de Détroit afin de la préparer pour d’éventuelles prises d’otages. Alors que l’entrainement bat son plein, l’équipe est envoyée pour régler une prise d’otages. Malheureusement, il arrive un pépin et l’otage meurt. Le preneur d’otage, Walter Hatch (Robert Patrick, Terminator 2), paie sa caution (1 million de dollars) et prépare sa vendetta contre Cutler et son équipe.


Un « Direct to Dvd » qui réussit à être meilleur que l’œuvre originale est aussi rare que des hommes puceaux dans la vingtaine travaillant dans le milieu pornographique. « Suite » de SWAT (Film de 2003 avec Samuel L. Jackson, Colin Farrell, Michelle Rodriguez et Jeremy Renner), cette production ne fait reprendre de nom de la franchise et la ville (Même si on ne voit Los Angeles que cinq ou six minutes). Pour le reste, c’est du contenu 100% original. En soit, c’est une bonne idée, plutôt que de faire interpréter les mêmes personnages par des acteurs différents. Le petit hic, c’est que certains personnages sont presque des clones du premier film. Au moins, ceux-ci sont attachants malgré une certaine unidimensionnalité.


Le scénario, bien que un poil simpliste, réussit à nous tenir en haleine. Les rebondissements y sont nombreux et il réussit à élever certains clichés d’un cran comme lors du final. La réalisation de Benny Boom est remarquable pour un « DTD » malgré qu’il insiste un peu trop dans la première moitié du film sur la caméra à la première personne, où la caméra est mise sur l’arme et qu’il tombe dans le mauvais goût à une ou deux reprises , comme de montrer dans le deuxième tiers, une séquence où l’équipe, ayant déjoué une prise d’otages,  marchent côte à côte, avec le ralenti et la musique qui viennent avec ce genre de scène. Pour leur part, les acteurs réussissent à nous offrir de belles performances même si ceux-ci sont peu connus. Un léger bémol à ce niveau, Robert Patrick qui, par moments, ne semble être là que pour son chèque de paie.  Et pour finir, il faut noter l’énorme clin d’œil à la franchise Terminator , car le preneur d’otage (Robert Patrick) et son otage (Kristanna Loken) ont été, respectivement, les méchants robots du futur venus tuer John Connor de « Terminator 2 » et de « Terminator 3 » .

Verdict : Nous avons ici un DTD qui est supérieur  en plusieurs points à l’original tout en étant d’une qualité supérieure à certaines des productions actuelles projetées sur le grand écran et ce malgré un budget relativement faible.

Note : 3.75 / 5

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